Chers Amis !
Je vous remercie de vous être déplacés le week-end dernier au fin fond du 16ème pour visiter la Fondation Le Corbusier ou plutôt devrais-je dire la Maison de La Roche –Jeanneret (1923 /1925) où nous avons été très bien reçus !
En effet malgré de stressants désistements de dernières minutes, nous étions presque au complet pour écouter Edouard, notre conférencier passionné, pendant 1h20 ! Nous avons commencé par observer la façade puis sommes entrés dans la demeure.
Ce que nous avons retenu/aimé :
Une entrée gigantesque avec une hauteur sous plafond de 8 mètres !
Un balcon théâtral sur le modèle d’une chaire de prêtre pour accueillir les invités !
La polychromie subtile et chic de la galerie composée (entre autres) de Bleu charron, de Terre de Sienne claire, de Vert Paris, de Vert noir ou de Brun rouge…
L’austérité du client mécène, c’est à dire que Raoul Albert de La Roche qui a commandité Le Corbusier pour lui construire sa maison/galerie, était célibataire à 33ans (1923) et à souhaiter s’installer dans une demeure faite pour 1 personne ! La rationalité et l’austérité du Purisme imprègnent totalement l’atmosphère de cette œuvre élitiste à l’esthétique « pauvre ».
Nous avons aimé faire l’expérience de la promenade architecturale et remarqué l’enchainement des perspectives et des points de vues, la symbiose des espaces extérieurs et intérieurs, et les grands pans de verre illustrant l’idée que :
« Le dedans est toujours un dehors »
Enfin on apprécie le toit terrasse avec et sans garde-corps sur le quel La Roche s’est fait construire un store pour le pas voir sa voisine en train de bronzer !
Une magnifique visite (que nous avons faite en chaussons, cf photos) qui nous a donnée l’envie d’en faire d’autres comme celle de l’appartement-atelier de Corbu rue Nungesser Paris 16 et surtout celle de la Villa Savoye à Poissy à 20 minutes de St Lazare en train (visite guidée gratuite les samedis et dimanches à 11h30 et 14h30).
Enfin nous sommes abreuvés au Bo Zinc avenue Mozart qui sert (oui faut le dire) les pires tartines de Paris mais pour un Coca 0 ou une binouze nous étions « safe ».
Merci à Anaïs & Annie – les nouvelles – tout sourire !
Rendez-vous à Poissy pour le prochain SCSC
SCSC