Après le Happy Show – mes très chers !
Encore merci de vous être rendus disponibles mardi dernier pour notre afterwork so cute so culture à la Gaîté Lyrique et le Happy Show de Stefan Sagmeister.
Qu’avez-vous aimé du Happy Show ? A l’unanimité nous avons aimé nos premiers pas dans l’exposition, les panneaux jaunes d’accueil, les premiers textes à découvrir à droite, à gauche, tout droit, derrière, en diagonal nous ont plu sans parler des cartes à tirer qui n’ont pas manqué de nous faire RIRE !
Voici d’ailleurs selon moi la meilleure des 15 cartes tirées mardi dernier.
Bizarrement la musique paisible diffusée dans les salles d’exposition m’a plutôt gênée… J’étais si enthousiaste d’aller au Happy Show et de découvrir le travail de Stefan Sagmeiter que l’atmosphère volontairement feutrée et calme imposée par la musique et les grands films projetés au ralenti m’a déroutée ! Certainement parce que je ne venais pas chercher la paix intérieure à la Gaîté Lyrique et parce qu’à coup sûr le bonheur, pour moi, se trouve dans l’action et s’accompagne d’une musique qui bouge !
Bien sûr bien sûr vous me direz que je suis tombée dans le piège celui d’en vouloir plus, celui d’avoir cru que l’expo me rendrait HEUREUSE !
Mais pour être honnête je suis toujours heureuse – voire plus heureuse – après une expo qu’avant !
Nous avons descendu deux petits escaliers où si vous vous trouvez munis d’un feutre noir, je vous conseille de laisser votre marque. J’ y ai même trouvé un petit personnage de Monsieur André !
Toutes les bulles ont été écrites à la main par Stefan (qui pourtant ne parle pas français) c’est très chouette visuellement, le fond jaune donne la pêche et le feutre noir un côté BD familier qui prouve que même un message simple est « beau » à voir quand il est bien écrit… C’est à dire avec une police graphique.
Les salles du bas sont intéressantes, les films, à mon avis un peu trop longs, mais donnent l’explication de la musique douce, en effet lors d’un voyage en Indonésie Stefan s’est adonné à la pratique de la méditation « extrême » levé 5h du matin pour méditer toute la journée, sans parler, avec quelques pauses pour déjeuner et marcher… Ce qui l’a marqué dans sa quête pour le bonheur… Il lui en est certainement resté une affection pour la musique « hindoue ». Très éloignée du tumulte new-yorkais dans lequel il vit depuis des années…
Et oui n’oublions pas que nous sommes là dans l’expo d’un artiste new-yorkais qui a certainement a besoin – comme tous êtres humains et on le comprend – de faire le vide, de trouver la paix, de se ressourcer de temps en temps surtout lorsque l’on vient d’une telle jungle urbaine… Alors ?
Tout d’un coup le fait qu’il est eu recours aux drogues devient très très commun… Et cette quête innocente qui donne l’impression d’enfoncer des portes ouvertes prend selon moi tout son sens.
MORALITE : il faut saluer cette exposition personnelle, ludique, graphique et généreuse en petites attentions (bonbons, cartes, blagues, pauses dans le noir)…
Merci Stefan !
Après pour le dîner : bonne surprise Le Bistrot Urbain de la rue du Faubourg St Denis, vaut le détour, bons petits plats et très gentil service dans un vrai bistrot parisien avec le côté mode du 10ème.
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